•    saint-michel 3 

     

     

    Celui que je n'oublierai jamais, je l'ai rencontré place St-Michel, mon lieu de prédilection entre tous ! J'en aimais son petit monde grouillant, avançant sans y penser, sans  voir,vraiment,  les yeux perdus dans son ailleurs personnel !
    J'aimais les quais, tout proches, bordant la Seine...Je me revois, en effleurant la surface, d'une main que je retrouvais sâle, mais heureuse !

    J'aimais ses bouquinistes, aux négoces accrochés aux parapets, d'un pittoresque, voulu, sans doute, mais empli de rien et de touts, merveilleux : Un vieux pastel, un cadre ancien, des chansons aux paroles et musique, imprimées sur du papier fané avec les photos de Tino Rossi, à ses débuts, de la dame Fréhel, de Josèphine Baker...

    Des artistes fauchés, te proposait de faire ton portrait en trois coups de crayon, d'autres de t'emmener diner, en souriant, sans y croire... Je regardais l'eau promener ses bateaux-mouches, les tours de Notre Dame, fendre le lointain, de leurs lignes pures où s'accrochaient les gargouilles...


    Ce jour là, je traversais la place, portant des chaussures découvertes, il faisait le chaud d'un beau mois de juillet.... Et c'était, il y a une vingtaine d'années, un temps où j'allais à Paris, souvent dans le cadre de mon travail. Mon job, s'était le monde de la mode... Un grand magasin à Mulhouse, et la supervision de plusieurs éparpillés dans l'est et le Nord de la France.
    Dans la capitale, j'y allais voir les collections, et fréquentais beaucoup, la rue du Sentier, pour les achats < coups de coeur >...

    En avance pour retrouver un homme, qui m'étais proche,, je flânais... Et puis, j'ai marché sur un morceau de verre, caché sous les papiers qui jonchais le sol. Le sang à giclé ! et ne sentant pas encore, la douleur, je  l'ai regardé bêtement se répandre dans la poussière... J'ai dù titubé, un peu, à peine, vaguement effrayé !

    Et tout ce monde, à l'habitude indiffèrente, ce monde en dehors de toi, de ta présente déroute.

     

    Et puis, il arriva,avec ses cheveux hirsutes lui tombants au milieu du dos, à peine retenu sur le front par un bandeau noir... Il venait de se détacher du groupe de hippies agglutinés autour de la fontaine qui baignaient les pieds de son archange, depuis cent mille ans.
    Des coquillages reliès les uns aux autres, entremêlés de dents percées,  souvenirs attrapés au long de marche de vie au jour le jour... lui entouraient le cou.

    Il arracha le bandeau noir  et se mit à genoux pour éponger mon sang. Puis il m'entoura de ses bras, et m'emmena , à la fontaine, où il se mit en devoir de continuer, encore et encore, à nettoyer  le sang qui ruisselait . De temps à autre, il relevait le tête et me réconfortait d'un sourire..

    De lui, je ne voyais alors qu'un regard vert, très beau,  et à nouveau sa somptueuse chevelure bouclée. j'avais envie d'y enfouir mes doigts comme ça, simplement, parce-que cet instant était la parenthése absolue.

    Par des mots que je ne compris pas, mais que mon coeur entendit, il me demanda d'attendre  quelques minutes assise avec ses amis.
    Quand il revint, il avait des pansements et du désinfectant dans ses  grandes mains brunes. Il  nettoya ensuite, ma chaussure et m'aida à me relever... Lorsque j'ai voulu, lui donner de l'argent, pour au moins rembourser sa dépense, il recula...

    Le coeur au bord des lèvres, j'ai tendu la main, alors, il m'a demandé de l'embrasser: Sa bouche était tiède sur la mienne au gout salé de larmes. Chaste baiser de presque enfant, baiser hors du temps !
    Ensuite, en songeant qu'il venait sans doute, de se démunir, pour moi, de ses repas du lendemain, j'ai réussi à glisser un billet de 50 francs dans la poche de sa chemise en coton indien.

    On s'est dit au revoir, car celui que j'attendais arrivait... Il s'est encore approché de moi, m'a embrassé à nouveau... est parti ! Je pleurais et ce n'était pas du, à la douleur de ma coupure, si profonde fut-elle !
    Le soir dans ma chambre d'hotel, j'ai retrouvé le billet froissé enfoui dans mon sac de cuir blanc tréssé... Je l'ai gardé...

      il y a longtemps , de cela, ce fut un temps de vie si court., j'y reviens en pensée les jours où, ses choses ne vont pas aussi bien que ça !

     


    A demain mes ami(es), merci de votre fidélité et n'oubliez (Et Op, un p'tit com pour Nettoue)

     

    krikri

     

    Réédition pour cause de petits ennuis passagers,  puisque je ferai les visites habituelles et toujours avec le même plaisir.. Je ne crois pas à la tendresse ou à l'amitié virtuelle. Je crois que vous, ma grande famille de blogueurs, que je fini par connaître assez bien, êtes vraiment mes amis ! Je me réjouis souvent de vos joies et ai mal de vos peines et de vos soucis. 

    J'ai choisi cette réédition là parce-qu'elle m'à été souvent demandé, et aussi, je l'avoue parce-que ce souvenir me fais toujours très chaud au coeur.


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  • ciel étoilé 

     

    S'il te plaît père Noël, en rev'nant d'faire tes achats, si tu vois l'Bon Dieu,

    Dis lui qu'sur la terre,  y a beaucoup d'pauvres gosses très malheureux,

    Qu'auront rien devant la cheminée où y aura même peut-être pas d'feu,

    Faut qu'il r'garde plus en dessous, il est bien trop haut dans son cieux !

     

    Tu vois bien père Noël, que pour tous l'monde c'n'est pas la même chose,

    Y a ceux qu'on beaucoup, j'suis pas jaloux, mais juste un p'tit peu morose,

    Mon père, il a plus d'boulot, alors m'man, elle chante plus "La vie en rose",

    Elle sourit quand même, pour pas s'attraper un truc qu'on dit psychose !

     

    On a pas pu s'acheter d'sapin, mais p'pa, il a fabriqué une sorte d'crèche,

    Avec une boite et de l'ancien papier d'cadeaux d'avant l'temps d'la dèche,

    Bon, on pourrait pleurer misère dans les associations, allé faire d'la lèche,

    Pour nous, lls l'feraient, mais nous leur mômes on peut pas être d'mèche !

     

    P'pa, il a toujours bossé sans rechigner, d'nous gâter ça l'rendait content,

    Alors, faut pas qu'y baisse la tête pour qu'on voit pas d'larmes sans l'vent,

    Ou qu'il nous dise, qu'ses yeux rougis c'est à cause d'ses maux de dents,

    Les cadeaux, l'sapin, dinde, tant pis père Noël, y s'ront pour l'prochain an !

     

    A demain mes ami(es). Merci de votre fidélité et n'oubliez pas "Et Op, un p'tit com pour Nettoue".

     

    krikri

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  • jujujuju-copie-1.jpg

     

     Sollicité en tant que membre du jury, du premier concours régional de < Miss ronde >, le meilleur reporter de la planète s'est galamment désisté au moment du vote final, tant ces jeunes femmes l'ont toutes subjugué par le charme de leurs... sourires : Ce fut,  du moins se qu'il  affirma à son Aiglette, lors de son appel au dessus du Machu Picchu, dans leur aire commune ! Après un bisous à ses enfants Aiglon et Aiglonne, il est revenu ...sur terre, pour applaudir à tout rompre, avec ses ailes évidemment ce qui provoqua un grand coup de vent dans l'assemblée !

     

    Ce concours à eu lieu dans la ravissante ville de Horbourg-Wihr, où un hôtel quatre étoiles accueilli les concurrentes, lesquelles au nombre de dix-sept, défilèrent en tenue de ville, en sous vêtement, puis en robe de mariée : Notons qu'il s'agissait d'une grande première en France, car ces manifestations jusqu'à présent n'ont eu lieu qu'à l'échelon national !

     

    miss-rondes.jpgL'élue, Annabelle Meyer, est une Bas-rhinoise de 23 ans, originaire de Roeschwoog, qui à déclarée, fortement émue ; < Lorsque je me suis inscrite, je ne pensais pas du tout à gagner. Je voulais surtout prouver à ma famille que je me sentais bien dans ma peau. Désormais, j'en ai terminé avec les régimes. Je vais manger équilibré et si je perds du poids, tant mieux, mais je ne chercherai plus à maigrir à tous prix.

    Au concours national, j'espère faire d'aussi belles rencontres qu'ici où l'ambiance était géniale > !

     

    Enthousiaste, tant il a apprécié les jeunes femmes ayant le courage de s'assumer autrement qu'en reniant toute féminité ou en sombrant dans la dépression, Juju, les a vivement félicité et très grande classe, s'est incliné le bec sur la main d'Annabelle !

     

    Ben v'oui, une petite baisse d'ans les idées (49 mois de blog et un article par jour),  donne envie de s'arrêter à un  évènement local sympathique !

     

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    krikri

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  • grands-parents.jpgEn rire ? en avoir des larmes d'émotion voilant le regard, il m'est arrivée les deux...

     

    * Les grands-parents c'est une dame et un monsieur qui n'ont pas d'enfants eux-même, mais ils aiment beaucoup les enfants des autres.

    * Le grand-père c'est un bonhomme et une grand-mère, elle vit avec lui !

     

    * Les grands-parents ne font rien d'autres que nous attendre, quand on vient les voir. Ils sont tellement vieux qu'ils ne peuvent pas courir ou jouer à des jeux où l'on se pousse pa terre, mais c'est drôlement bien lorsqu'ils nous conduisent aux manèges et nous achète des bonbons.

    Quand on va se promener avec eux, ils ralentissent toujours pour nous montrer des feuilles mortes ou des chenilles.

    Ils nous montrent aussi des fleurs et nous expliquent les couleurs, et puis nous recommandent de ne jamais marcher sur les choses qui craquent. Ils ne disent jamais non plus, < Dépêches toi, je suis pressés > !

     

    * Souvent, mais pas toujours, les grand-mères sont grosses mais ça ne les empêche oas de nouer nos lacets de chaussures.

    * Ils portent des lunettes et de drôles de culottes, celles de papy à des jambes pour lui tenir chaud l'hiver. Je les ai vu sécher sur des fils.

    * Ils peuvent aussi enlever leurs dents avec leurs gencives.

     

    * Les grands-parents ne disent pas sans arrêt : < Ils faut bien te conduire >, mais c'est pas la peine, avec eux, on a pas envie de le faire mal !

    On peut leur demander pourquoi le Bon Dieu, n'est pas marié, ou pourquoi des papas s'en vont de la maison pour qu'il en vienne un autre qui n'est pas un vrai ?

     

    * Lorsqu'ils nous lisent des livres, ils ne sautent pas des lignes parce-qu'ils sont fatigués et si on leur demande de relire le même parce qu'on l'aime, ils ne rouspètent pas.

    Tous le monde devrait avoir des grands parents, surtout si on a pas la télévision, parce-que ce sont les seuls "grands", qui aime passer du temps avec nous !

    Ils savent qu'ils faut nous donner une friandises avant d'aller nous coucher, ils disent des fois des prières avec nous et nous embrassent même si on a casser des choses.

    Grand'pa, c'est l'homme le plus gentil du monde, il me montre des tas de trucs, même s'il y a un match de foot, mais je ne le verrai pas assez pour devenir aussi calé que lui !

     

    Arnaud à six ans, et lorsque jérôme lui a demandé où vivait sa grand-mère, il lui a répondu : < Oh! Elle vit à l'aéroport et quand on veut la voir on va la chercher, et quand sa visite est terminée on la ramène chez elle, à l'aéroport !

     

    C'est mignon, et assez inconfortable, n'est-ce pas !

     

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    krikri


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  • La chose est sérieuse car ce gang frappe par intermittence, depuis une douzaine albert 2d'années, désespérant les uns, en contentant d'autres, faisant sourire et applaudir quelques uns dont je suis, je l'avoue sans honte aucune : Je ne fais pas partie de ce groupe qui se fait appeler le < FLNJ > car il est très secret, mais si grâce à cet article, par bonheur l'un de ses adhérents me contactait, je suis prête à m'engagerer pleinement; à jurer discrétion et fidélité à ce mouvement que je trouve très citoyen : Il n'y en a pas tant, sur notre vieille et belle terre de France... Et celui-ci est tout à fait bénévole !

     

    Certes, il comporte des risques mais lorsque l'on estime une cause juste, il est du devoir des braves gens de faire taire leur légitime prudence pour venir en aide à ces petits individus parqués uniquement pour agrémenter !!! des jardins qui gagneraient parfois à recevoir des fleurs en général ignorées car leur simplicité est moins tape à l'oeil que d'autres !

     

    L'an passé, < Le Huron, Pangloss et compagnie >, nous à fait le plaisir de photographier se qu'il avait appelé "fleurs de talus", agrandies, pour les poser sur son blog l'effet était saisissant et personnellement j'en étais restée bouche bée : De telles beautés avec du si petit !

     

      Bref, je reviens au sujet crucial mentionné en début d'article, et dont le journal < L'Alsace >, du mercredi 20, à choisi de faire sa "Une", avec le titre que j'ai utilisé ci-dessus !

      Ce dernier exploit à eu lieu à Thann, à cinq kilomètres de chez-moi... Vous dire mon émotion en constatant que ce cher < FLNJ >, regonflé à bloc, depuis ces dernières avanies subies avec courage, avait repris du poil sur la bête, et par la même, offert à nouveau quelques heures de liberté aux nains de jardin alsacien !

     

    Nains de jardin cernayIl y a quelques années ces libérateurs se rendaient de nuitées dans les jardins avoisinants et s'emparaient de ceux qui souhaitaient (car les nains, pour beaucoup, s'expriment parfaitement), et à leurs risques et périls les déposaient dans la belle forêt de la "Hart", afin qu'ils puissent profiter de l'ombre des grands arbres et respirer les senteurs diverses exempt de pesticides et engrais non bio !

    Bien sur, on les retrouvait, bien sur, ils étaient rapportés pêle-mêle dans une salle de mairie et récupérés.

     

    Les rieurs faisaient la différence et les sanctions données à titre d'avertissements, mais malgré tout, les ailes momentanément coupées, le mouvement s'est essoufflé et puis....

    Mais quel bonheur, pour moi, lorsque j'ai su que bien qu'à nouveau récupérés et alignés à l'entrée du parc Albert 1er, à Thann, (il en pense quoi Albert), hein ?, afin que chacun puisse venir rechercher "son bien", nos petits amis avaient à nouveau pu profiter de quelques heures d'ombre bienfaitrice et surtout d'une vraie liberté !

     

    Ceux que le journal appelle des kidnappeurs, alors qu'ils ne sont que ces coeurs sensibles, demande que dans l'immédiat, les petits amis de < Blanche Neige >, soient au moins appelés "Nains de forêt".

    Si la chose est acceptée ce sera un pas dans la bonne direction...

     

    Ne me demandez pas laquelle, je n'en sais rien, et que celles et ceux qui ornent leur pelouses et rocailles avec ces petites bonshommes ne m'en veuille pas, mais cette histoire m'amuse beaucoup !

     

    A demain mes ami(es). Merci de votre fidélité et n'oubliez pas combien vos commentaires me sont agréable !

    krikri

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